Jets de bananes : Francis foot académie lance un appel contre le racisme
Le sport semble devenu la vitrine des actes racistes par les jets de bananes et les cris de singes lancés dans les stades d’Europe. C’est ainsi que la lutte contre le racisme dans le sport n’est plus seulement l’affaire de la FIFA et de l’UEFA mais une affaire de tout le monde.
Actuellement dans ce combat, on y trouve des équipementiers sportifs tels que Nike, Adidas et Under Armour qui ont accepté de mettre leurs différents de côté pour s'associer afin de lutter ensemble contre le racisme dans le sport. A cette fin, Nike, Adidas et Under Armour ont collaboré avec la Pensole Footwear Design Académie sur un projet de lutte contre le racisme. L’un des produits de cette collaboration a étéla claquette banane de Nike. Car la banane est devenue à la fois un symbole du racisme et de lutte contre le racisme. Cette collaboration a inspiré ce projet de sensibilisation contre le racisme dans le football.
Claquette banane de Nike
Dénomination du projet : Campagne de sensibilisation dénommée « Je ne suis pas un singe ».
« Je ne suis pas un singe » est le message contre le racisme qui considère les joueurs noirs comme des singes ou « singes avec ballon ». Ce message a déjà fait l’objet d’une autre sensibilisation. Car « je ne suis pas un singe » a été aussi le titre du documentaire d’Olivier Dacourt qui a rencontré de très grandes stars à l’image de Samuel Eto’o, Mario Balotelli, Patrick Vieira ou encore Samuel Umtiti. Tous racontent, à leur manière, ce qu’ils ont vécu, et confessent leur ressenti quand ils sont traités de singe à travers de cris (de singes) ou de jets de bananes.
Une banane jetée dans un stade d'Europe: symbole du racisme
Objectifs
Les objectifs à atteindre sont
Objectif spécifique
- Lutter contre le racisme et la déshumanisation dans le sport en particulier dans le football
Objectif général
- conscientiser les jeunes du fait que l’homme, fut-il noir, n’est pas un singe.
-sensibiliser les joueurs sur le leadership qu’ils peuvent mener dans la lutte contre le racisme dans le sport comme fut le cas de Colin Kaepernick, Serena Williams, Le Bron James, les mégas star du basketball et du tennis.
Public cible : les jeunes
Organisateur : F.F.A Francis Foot académie
Francis foot académie est une école de foot qui a son siège en Belgique. Francis foot académie est membre de la fédération française d’athlétisme (F.F.A).L’objectif poursuivi par Francis foot académie est de former les jeunes au football professionnel.
Francis Sadiki, initiateur de Francis foot académie
C’est dans ce cadre que Francis foot académie apprend aux jeunes des valeurs de solidarité dans une organisation car une équipe sans solidarité entre ses joueurs ne gagne jamais. Autrement dit, quel que soit les talents, l’égoïsme d’un joueur n’est pas un atout qui fait gagner une équipe.
Il convient de signaler que Francis foot académie transmet aussi d’autres valeurs aux jeunes sportifs tels que le respect des règles, la non-violence…
Considérant l’ampleur des actes racistes notamment les jets de bananes et les cris de singes dans les stades d’Europe, Francis Foot académie compte contribuer à la lutte contre ce fléau qui mine le football européen en apprenant aussi aux jeunes le respect de l’autre, savoir composé avec les autres joueurs (quel que soit la couleur de leur peau ) , vivre ensemble...
Formation des jeunes à Francis foot académie
Car l’UEFA a pris des résolutions dont l’intitulé est « Le football européen uni contre le racisme » qui en son article 5 stipule ce qui suit : « L'UEFA et ses associations membres décident, par la présente, de redoubler leurs efforts afin d'éradiquer le racisme du football ». Ce projet s’inscrit dans le cadre de cette résolution de l’UEFA.et de ses associations membres dont fait partie Francis foot académie à travers la F.F.A
Concepteur et chef de projet : Jean-Raoul LUMPUNGU
Jean Raoul LUMPUNGU est membre de Francis Foot académie. Il est un éducateur des jeunes et auteur de plusieurs articles de sensibilisation contre les préjugés raciaux notamment « Racisme enseigné dans les écoles », « Cris de singe dans les stades d’Europe : l’éducation mis en cause »…
Intérêt du projet
L’intérêt de ce projet tient au fait que le sport, en particulier le football, est une activité qui a pour vocation d’unir les hommes de toute nationalité, ville, race et religion.
Ceci étant, les jets de bananes et les cris de singes violent l’article 3 des statuts sur « Le football européen uni contre le racisme » de l’UEFA qui recommande le « respect » de l’autre en ces termes : « … le football unit les peuples et transcende les différences. Le respect est par conséquent un principe clé du football ».
De ce fait, certains actes sont recommandés dans le football (fair-play, tolérance, le respect de l’autre…), d’autres par contre sont condamnés (le racisme, le mépris de l’autre, la violence …).
Ainsi, le fait de jeter une banane dans le stade à l’endroit des joueurs noirs est à la fois un acte de non-respect de l’autre, un acte raciste et de déshumanisation. Car la déshumanisation en son sens commun, correspond à l'action de déshumaniser, « de faire perdre son caractère humain à un individu, à un groupe, de lui enlever toute générosité, toute sensibilité »([1]).
Problématique
Les actes racistes notamment les jets de bananes et les cris de singes ne cessent de prendre de l’ampleur dans les stades d’Europe. C’est le défi que l’UEFA tente de relever dans la lutte contre le racisme en Europe. Mais la lutte de l’UEFA contre les actes racistes ne donne pas des résultats escomptés.
Par conséquent, « l’entraîneur allemand de Liverpool, JURGEN KLOPP, n'est pas convaincu que les instances du football en font assez pour limiter les cris racistes et autres comportements violents dans les stades de football ». Il le dénonce avec raison par rapport à l’ampleur que ne cesse de prendre les actes racistes dans les stades d’Europe. Mais les efforts de l’UEFA peuvent-ils apporter des résultats quand les écoles alimentent le racisme consistant à considérer les noirs comme des singes ?
En effet, les professeurs démontrent « scientifiquement » dans toutes les écoles que l’homme, en particulier le noir, est un singe. A la différence des singes actuels, le noir est un singe qui a « évolué » en acquérant la parole et une posture droite : le « singe debout », Dans ce contexte, comment la lutte menée par l’UEFA contre les actes racistes tels que cris de singes, jets de bananes et des cacahuètes… lancés aux joueur noirs dans les stades peut-elle donner des résultats escomptés ? Telle est la problématique.
La pertinence de cette problématique tient au fait que nombreux sont les jeunes européens qui croient que les noirs sont (ou étaient) des singes, enseignement que dispense leurs professeurs dans les écoles (théorie de l’évolution). Le racisme dans les stades d’Europe s’avère être un problème de société lié à l’éducation voire à l’enseignement des enfants et des jeunes dans les écoles. Que faire?
Hypothèse
Face aux questions posées, nous postulons l’hypothèse selon laquelle, l’enseignement de la théorie de l’évolution du singe à l’homme donné dans les écoles vulgarise le racisme à travers l’Europe.Ceci étant, pour être efficace, la campagne contre le racisme devrait être menée simultanément dans les écoles et dans les milieux sportifs.
En ce qui concerne les milieux scolaires, cette démarche ne consiste pas à ouvrir un débat scientifique ou idéologique sur l’évolution du singe à l’homme. C’est question d’éclairer le public sur l’homme de Piltdown. Ce fossile a été présenté comme preuve matérielle de l’évolution du singe à l’homme. Mais cette preuve s’est avérée avec le temps une arnaque. Car ce fossile avait été en fait créé en fixant une mâchoire d’orang-outang à un crâne humain.
Le montage de Piltdown a été découvert par Kenneth OAKEY, un chercheur du British Museum en 1949, soit près de 40 ans après. Suite à ce scandale le fossile a été retiré du musée de Londres, mais l’affaire a été étouffée. C’est ainsi que ce scandale n’a été repris dans aucun manuel scolaire.
S’agissant des milieux sportifs, la nécessité de mettre en place deux logos symboles de lutte contre le racisme dans le sport, en particulier dans le football. Ces deux logos traduisent le message « je ne suis pas un singe ». Les deux logos seront imprimés sur les articles de sport comme symbole de lutte contre le racisme (dans le sport). C’est ainsi que ce projet sera soumis aux équipementiers sportifs. Les deux maquettes de logos seront prochainement révélées au public.
Résultats attendus
- diffuser l’information sur le scandale de l’homme de Piltdown dans les écoles et les académies par la distribution des dépliants dans l’espoir;
- la diminution des actes racistes dans le sport ;
- Manifester la solidarité aux joueurs qui subissent les actes racistes.
Jean-Raoul LUMPUNGU